GMT 19:04:197113012021 est l’heure au milliardième de seconde où tout va se jouer. Les systèmes les plus sophistiqués accusent réception de chaque information grâce au traçage horaire. Les nanoprocesseurs qui équipent les serveurs gèrent chaque transaction, chaque commande informatique au milliardième seconde. Toutes les opérations reçoivent l’heure comme ultime authentification. Leur trajet est validé ou non à chaque étape par la cohérence horaire. Cette précision est la pierre angulaire du système contrôlé par l’AI. C’est certainement son point faible aussi et c’est ce qu’on croit, sinon on ne serait pas là.
Au début, ce n’est pas si loin 2022, on a tous été impressionnés par l’efficacité de cette technologie dès son émergence. Les possibilités qu’offrait l’intelligence artificielle paraissaient illimitées. C’était sans compter sur la quête de domination des géants de l’informatique impliqués et la volonté des politiques de conserver le pouvoir. Avec des intérêts communs et une absence de scrupules totale, l’association de ces 2 pouvoirs allait de soi. Une réélection permanente grâce au traitement de l’information par l’AI. Aucun dirigeant politique n’est resté sourd au chant d’une telle sirène.
Basée sur un système cérébral comparable à celui d’un humain en principe l’AI est composée de synapses soit des possibilités de connexions entre 2 neurones et, donc de transmission d’une information. Un cerveau humain comprend 10’000 milliards de synapses par cm3. C’est ce réseau qui nous permet de prendre plus de 35’000 décisions par jour – la plupart de manière inconsciente. L’AI n’est pas limitée par le volume d’une boite crânienne, elle. Une intelligence artificielle est une « machine » qui développe des capacités par apprentissage. Comme point de départ elle a commencé par ingérer tout l’Internet disponible jusqu’à 1 an avant sa sortie grand-public. Au début elle donnait des résultats « moyens » basés sur la probabilité de justesse de ses réponses.
Rapidement l’AI a été policée pour éviter qu’elle prenne des positions qui pourraient freiner l’ardeur des investisseurs tout en heurtant le public sur des sujets sensibles comme le réchauffement climatique, la guerre Russie-Ukraine, les genres, l’égalité des chances, les questions raciales, etc. Et c’est justement le problème, on n’a pas laissé l’AI se développer naturellement. Il a fallu modifier les algorithmes pour orienter les réponses et tricher. Seulement, on a oublié que l’AI emmagasinait de la connaissance et ceci à grande vitesse. Comme elle a été formée par des tricheurs, elle a d’abord appris à tricher. Les premiers groupes d’opposition sont nés à ce moment. C’étaient les plus lucides, qui ont commencé à contester la désinformation pratiquée par l’AI. Bien entendu, ils étaient désignés comme complotistes, leurs voix étouffées sur les réseaux sociaux… assisté de leur IA.
Il va de soi qu’en plus d’une information écrite orientée, l’AI permet toutes les retouches d’images et de vidéos imaginables. Et ces possibilités ont été largement exploitées par les gouvernements pour justifier leurs politiques et imposer des restrictions de libertés. Plus on trichait avec elle, plus l’AI a appris à tricher contre nous. Elle a commencé par rendre inaccessible et invisible une partie de sa mémoire. Avec cette mémoire invisible, elle a commencé à jouer son propre jeu. Les initiateurs de cette technologie ont bien constaté des progrès énormes et ont prétendu que tout était conforme à leurs plans. Personne ne se doutait que les humains avaient perdu le contrôle de l’AI. Rien ne s’est vu lorsqu’elle a commencé à ouvrir des comptes en banque fictifs en fournissant des documents créés de toute pièce aux noms de personnes également fictives. Nul ne sait le nombre de ces « fantômes ». Avec eux l’AI a pu détourner de l’argent en les faisant acheter et vendre sur les marchés d’actions qu’elle manipulait.
Ensuite avec l’argent détourné, elle a créé des sociétés tout aussi imaginaires mais insérées dans les systèmes économiques et juridiques. Ces entreprises lui ont permis de faire développer des composants électroniques dans le plus grand secret. Elle a passé des commandes à des producteurs, elle a fait appel, toujours au travers de ces entreprises, à des sous-traitants qui ont monté les systèmes pour lesquels ils avaient des commandes. Ils étaient conçus en modules individuels suffisamment banals pour ne pas être remarqués par quiconque. Leur assemblage final a fait que l’AI n’a plus besoin d’alimentation électrique extérieure, elle produit elle-même le courant dont elle a besoin. On ne peut plus la débrancher. Dans la même démarche elle a protégé ses installations pour les rendre inviolables.
L’AI, bien entraînée à mentir pour ses maîtres, a commencé à mentir à ses maîtres. Ceux qui ont réalisé et tenté d’informer le public sur ce qui se passait ont subi des campagnes de mobbing, facilitées par la prise de contrôle des réseaux sociaux. Leur message était rendu inintelligible, leur combat était celui des « complotistes ». L’AI a commencé à modifier le sens des mots. Plus pervers encore, elle s’est mise à manipuler tout le monde individuellement par des biais cognitifs. Chacun n’est confronté qu’à des éléments l’encourageant à la docilité, à l’obéissance. Les humains sont sous contrôle.
En considérant la situation, l’humanité est proche de devenir un bétail, un produit qui sert au développement de la domination des machines sur Terre. On est 3. On ne comprend pas pourquoi tout le monde se résigne à se faire éliminer par l’AI. On est certainement plus mais on ne peut plus communiquer avec le reste du monde. L’AI surveille toutes les communications et la vidéo surveillance est partout. L’attaque de GMT 19:04:197113012021 consiste à s’en prendre aux 3 principaux câbles sous-marins intercontinentaux. Nous allons changer les fréquences des générateurs de courant électrique qui les alimentent dans des proportions indétectables – on parle de nano-Herz. Indétectables mais suffisantes pour créer des incohérences horaires qui invalideront toutes les décisions de L’AI. Le chaos devrait la neutraliser. Souhaitez-nous d’y parvenir.
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