Catégories
La vente

Un grand MERCI!

2018-04-07 14.02.45Exercer le difficile métier de vendeur, c’est ce que je fais depuis que j’ai commencé à travailler. J’ai grandi professionnellement grâce à cette merveilleuse fonction mais si je devais me reconnaître une seule compétence, je prendrais celle-ci sans aucune hésitation. C’est un dur métier et j’ai vu plus d’un vendeur déprimer, voir renoncer dans des circonstances plus ou moins dramatiques. Dans l’inconscient collectif le vendeur est celui qui se promène d’un client à l’autre dans sa belle voiture et  trimballe son beau costume dans les bureaux lorsqu’il ramène des commandes toujours très compliquées à des prix toujours trop bas par rapport à ce qu’il faudrait. Or c’est plus compliqué que ça, il faut résister à la pression qui vient de partout. Les clients qui annulent les rendez-vous (quand ils prennent le soin de prévenir…) au dernier moment, ceux qui ont des problèmes de qualité alors qu’on avait bien dit à la production de faire attention à tel point particulier, ceux qui trouvent qu’on est trop chers avec un délai bien trop long, etc. La liste est longue. Il y a aussi la pression interne à l’entreprise où il y a toujours quelqu’un qui nous rappelle que nous sommes en dessous de nos objectifs, où la production a oublié de nous informer que le délai le plus important pour nous ne sera pas respecté et qu’on l’apprend juste après avoir raccroché et confirmé au client « tout va bien, si c’était en retard j’en aurait entendu parlé, on est à 2 jours de la date de livraison ». Cette liste aussi peut être continuée à l’envi.

Depuis mes débuts j’ai bien compris que c’est subtil et très rapidement qu’il n’y avait pas grand-chose de commun entre ce que j’ai appris à l’école et la réalité du terrain. Un jour je prendrai certainement le temps de conter quelques anecdotes d’aventures aussi savoureuses et risibles que formatrices. On a beau préparer ses visites, il n’y a pas de scénario type et il y a toujours une part d’improvisation. Que l’on me comprenne bien je suis un intégriste de la préparation des visites. C’est comparable au check-up des pilotes avant un vol. Il n’empêche que la rapidité de réflexion et la faculté à rebondir aident particulièrement dans ce domaine. Et il faut réfléchir vite, bien sans montrer ses émotions. Ne pas s’emporter quand le client s’entête dans son idée erronée et qu’il a tort, ne pas s’émouvoir lorsqu’à 2 doigts du contrat un grain de sable (ou plus gros un caillou, une montagne) surgit : poker face est la règle.

Il est une qualité qui se cultive c’est la créativité. Elle permet de surmonter les écueils qui apparaissent. Dans un premier temps professionnel je me suis accroché aux détails. Le diable est dans les détails dit-on souvent et c’est vrai. Pour faire une analogie avec le restaurant classé, en plus de la qualité gustative, on s’attend à un certain niveau de prestation : une table bien dressée, une ambiance accueillante et un personnel présent sans être envahissant ou invasif. La vente c’est pareil : beaucoup se jour dans la façon de présenter le plat. En disant beaucoup j’ai freiné car au fond de moi j’ai quand même le sentiment que quasiment tout se jour là-dessus. C’est quoi les détails : le premier regard au client, la poignée de main, notre attitude, notre intérêt. Tout ! Il faut garder en tête que la seule chose qui intéresse le client c’est lui alors que la seule chose qui nous intéresse c’est nous. Et en commençant par comprendre ceci on fait attention à ne pas être celui qui veut « placer son produit et rien d’autre ». Ecouter et surtout entendre quelqu’un, lire entre les lignes, étudier les mots employés, déceler les doutes ou les choses non avouées, observer, voir, analyser le comportement c’est un art qui nécessite une créativité sans cesse à renouveler.

Très récemment dans mon blog, théoriquement supposé parler de « parenthèses entre 2 clients lors de mes voyages d’affaires », j’ai commencé à évoquer la vente, ma passion professionnelle. C’est venu tout seul, et mettre des mots sur ce que je fais, comment je le fais m’a permis de créer quelque chose. Je transmets à mes quelques lecteurs mon savoir-faire. Ça n’a pas vocation de dire « c’est ainsi qu’il FAUT procéder » mais simplement c’est ainsi que je procède, et si ça peut donner une idée de temps en temps à quelqu’un c’est parfait. Etre créatif dans ce sens me permet de relativiser la pression et de développer voire de redécouvrir au fond de moi des idées que je veille à mettre ou remettre en pratique.

Habituellement le titre de mes billets se révèle bien avant ce stade de lecture. Je veux et dois marquer ma gratitude envers mes lecteurs. De 2016 à 2017 j’ai eu le double de lecteurs. A ce jour de 2018 j’ai déjà plus que doublé le nombre de lecteurs de 2017 : 1375 en 2018 ce 13 juin ! Le nombre de visiteurs du blog suit la même trajectoire, le nombre de « Like » est multiplié par 30 !!!! Énorme! Quant au nombre de commentaires sur le blog il croit un peu moins mais je reçois des encouragements par LinkedIn, Facebook, Twitter ou sur mon mail qui sont plutôt très sympathiques. Le plus étonnant c’est la provenance des lecteurs : 34 pays du monde !
Alors un grand MERCI à tous!

Par baichette

Passionné de voyages, photos avec un téléphone et de vente.

Laisser un commentaire, c’est sympa et motivant Annuler la réponse.