Dans les 6 articles précédents à propos de mon voyage interplanétaire en Inde j’ai dit le principal. En regardant mes photos sur mon téléphone je me rends compte que j’ai encore de la matière pour évoquer des éléments amusants, étranges, ou très différents de notre culture occidentale. Je vais essayer d’aller progressivement.
Des chips fabriquées à base de pommes de terre réelles !
J’en déduis que si le fabricant prend le soin de préciser ce point c’est qu’il doit y avoir des chips fabriquées à base de pommes de terre artificielles. Sinon, à quoi bon?
Les chips aussi, du moins celles-ci sont très pimentées. Ce qui m’amène à la présence des piments sur tous les marchés. Les grosses piles rouges sont des piments. Les personnes qui étaient avec moi m’ont assurées que la totalité serait vendue avant la fin de la journée. Il y avait au moins 10 étals équivalents dans ce village. La saison est assez courte et les gens achètent leur besoin annuel en quelques semaines. Et la quantité employée est significative croyez-moi ! En cas de feu je rappelle il faut croquer un oignon cru.
Mes collègues m’ont dit que ça ne coutait absolument rien. Je ne suis pas trop étonné j’ai vu de très nombreux buissons de ce type jusqu’à 1,50m de haut.
Des singes dans les rues. On en rencontre dans d’autres pays mais c’est toujours surprenant.
J’ai déjà évoqué l’omniprésence de la religion. J’ai eu la chance d’aller au temple avec l’un de mes 2 accompagnateurs. Autour des temples les marchands de fleurs, d’encens ou d’offrandes alimentaires font leurs affaires.
L’attente de l’ouverture des portes est également un spectacle. Je n’ai pas trop osé faire des photos.
A l’intérieur c’est… spécial. Les adeptes font la queue pour s’approcher d’une statue. Un prêtre ouvre un rideau et un autre se charge de récupérer les offrandes données par les fidèles. Pendant le temps qu’un groupe passe à proximité de la statue de Ganesh, les autres chantent une sorte de mélopée. Ci-dessous 2 liens vers des vidéos (un peu clandestines).
Lien 1 : Prière en chanson
Lien 2 : Agitation à la présentation de la statue
Je reviens pour finir sur le sujet des mariages « arrangés ». Je ne me défais pas de l’image de cette jeune fille (dont j’ai parlé dans un précédent billet) qui allait se marier et qui pleurait dans les bras de sa mère… En Inde marieur est un métier. Il rajoute le “Ji” à la fin de son nom. C’est un marqueur de respect que l’on rajoute à la fin du nom de la personne à qui on s’adresse (les indiens appelaient Gandhi “Gandhiji”). Communication et activité sordides, je trouve.
Voilà pour l’Inde en février 2018. Je pense que ce coup-ci j’ai tout dit.
Prochain départ, dans 1 mois environ. A bientôt.