Toulouse le 21-III-2018.
(J’ai fait Zürich Toulouse en avion – via Paris, c’est plus “court”… – et demain je me rends à Figeac alors que la France va être en grève. J’ai organisé l’aller hors SNCF et n’ai aucune idée de comment je vais rentrer. Les français sont incorrigibles.)
Chère Anna,
Je me permets de vous appeler « chère Anna » alors que je ne vous connais pas car vos écrits sont chers à mon cœur. Cela doit faire 10 ou 11 ans que je vous lis, j’ai commencé par « Je l’aimais » et depuis je ne compte plus les fois où j’ai pu dire « j’aime beaucoup Anna Gavalda ».
Je ne vois pas comment vous pourriez le savoir puisque nous ne nous connaissons pas, mais je lis beaucoup pendant mes déplacements en voyage d’affaires. Pour des raisons pratiques, je suis passé depuis plusieurs années à la lecture sur tablette. Cette dernière représente une masse fixe et permet d’emmener des dizaines de livres. Extrêmement pratique dans mon cas.
Le 14-X-2017 vous êtes venue à la médiathèque de La Verpillière (Isère) pour une séance de dédicaces et contacts avec vos lecteurs. Ma mère qui travaille comme bénévole dans cet établissement vous a demandé une dédicace pour moi. Lors de ma dernière visite en famille chez cette dernière j’ai reçu en cadeau votre livre dédicacé. Je suis venu en février… Le livre m’attendait depuis 4 mois. J’ai un peu honte, je devrais voir ma mère plus souvent..
Je vais vous avouer que dans mes goûts de lecture je ne suis pas un grand adepte des nouvelles. Ce que je préfère ce sont des histoires qui s’installent. J’aime avoir le temps de comprendre et apprécier les personnages, le déroulement, l’intrigue…
Mais pour vous je fais tout à l’opposé de mes goûts et habitudes : je lis des nouvelles et sur papier ! J’ai donc emmené en voyage et j’ai respecté votre gentille dédicace, je vous ai emmenée en avion. J’ai lu la première nouvelle en avion et ai décidé de ne lire les autres qu’en avion. Beaucoup pour déguster et faire durer le plaisir de retrouver vos univers à la fois simples et profonds. Ordinaires et si touchants. Simples dans leur complexité. J’ai fendu l’armure (quel beau titre) et vous m’avez beaucoup ému dans mes derniers voyages.
Je suis incapable de dire si je préfère l’une ou l’autre des nouvelles. J’ai aimé tous les personnages et leur façon différente de la fendre leur armure. Merci pour ce livre et tous les autres que j’ai lus de vous.
Merci.
Très respectueusement.
Philippe
PS : vous êtes la seule personne que je connaisse qui écrit comme moi les dates avec les mois en chiffres romains !