Mes voyages ont ceci de commun : le moment de quitter l’agitation familiale est toujours triste surtout lorsque le départ est en début d’après-midi le dimanche. Depuis longtemps j’emmène avec moi un desTigrous d’Apollinaire. Il a un équipement assez important en Tigrous. Ils sont arrivés dans la famille car ils ont été précédés par des « Titis ». « Titi » est Winnie l’Ourson prononcé par Bertille à 14 mois, donc qui dit Winnie pour Bertille, dit Tigrou pour Apollinaire – Evident non ?. Avec moi, ne voyagent que des petits modèles lorsque je prends l’avion et j’ai la joie d’être accompagné par les plus gros ou grands lorsque je voyage en voiture ou en train et que ma valise reste avec moi. Je ne prends pas le risque de la perte d’un Tigrou en bagage avion.
Le rôle des Tigrous à leur arrivée dans la famille était de chasser les cauchemars d’Apollinaire. En contrepartie de ce travail ingrat et dangereux, ils ont le droit de ne manger que des gâteaux, friandises et autres desserts. Il m’est arrivé parfois de ramener un Tigrou de Pologne, Turquie, France… Les polonais sont les moins chers. Ainsi, de fils en aiguilles nous atteignons le nombre considérable de 21 Tigrous et c’est une performance qui ne demande qu’à être homologuée par le livre des records ! Le problème avec autant de Tigrous est l’importance de nos réserves de biscuits, chocolats, bonbons…. qui disparaissent plus vite qu’on ne peut les remplir. De plus ils sont devenus paresseux et ne chassent plus guère car les cauchemars ont quasiment disparu, Apollinaire grandit. Leur appétit de sucreries en revanche ne faiblit pas.
Les Tigrous sont mes passagers clandestins, des clins d’œil envoyés par messagerie ou e-mail. Ils font pas mal de choses en voyage.
A bientôt.
