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Du coq à l’âne avant de quitter Shanghai

Ce séjour de 2 semaines est passé comme un coup de vent et l’histoire nous dira si nos affaires seront florissantes ici.

J’ai déjà parlé des automobiles mais pas de la circulation. Elle est étonnamment paisible et souple. La cohabitation entre les différents engins sur route est ponctuée de coups de klaxon mais les conducteurs sont très calmes en ville comme sur routes ou autoroutes. En 2 semaines je n’ai assisté à aucune invective entre conducteurs. Il faut bien dire que comme à chaque intersection en ville on est photographié, les automobilistes n’ont certainement pas envie de faire les malins. Sur routes l’intervalle entre 2 portiques qui flashent 100% des véhicules qui passent est de 10 à 15 Km. Très Big Brother dans l’esprit.

En 2 semaines on a été contrôlé sur la route plus de fois que de toute ma vie d’automobiliste en Europe (environ1200 Km parcourus pendant le séjour contre autour 1,5 millions de Km pour donner une idée). Les papiers de tous les occupants, du véhicule et permis de conduire sont scannés avec un appareil de la taille d’un smartphone pour ceux appartenant aux chinois. Quant à moi j’étais dévisagé de longues secondes par des policiers patibulaires qui essayaient de lire dans mon regard ce que j’avais à me reprocher. Ce rappel de l’état de dictature du pays est assez flippant dois-je dire.

Parmi les choses inhabituelles que j’ai mangées mais pas encore mentionnées, il y avait des feuilles de chrysanthèmes en salade, des têtes de poissons, des peaux de poissons frites, du tendon de bœuf. J’en oublie certainement. Vivement un saucisson et du fromage. Un bon café aussi sera une des premières choses à laquelle je m’attaquerai. Georges Clooney et ses capsules ont un grand avenir ici, les meilleurs cafés que j’ai bus étaient lyophilisés.

En Europe on appelle les toilettes sans cuvette « à la turque » mais d’après les chinois c’est une invention chinoise que les turcs (ou les ottomans à l’époque) ont ramené de leurs expéditions en Chine. Ensuite lors des croisades on a découvert ce type de lieux d’aisances et cru que c’était une invention ottomane. Ce qui a d’étonnant, et pour moi totalement bloquant, c’est que dès qu’on sort des villes, les cabines ne sont pas munies de porte. J’aime bien mon intimité dans ces moments-là en particulier pour la grosse commission….

Dans les usines, et particulièrement celles d’état (et l’état est présent dans absolument tous les domaines), tout le monde a un uniforme identique de couleur comprise entre bleu marine et kaki. Théoriquement pour niveler la hiérarchie, égaliser l’importance du rôle de chacun et signifier que chacun dépend du travail des autres et inversement. L’esprit communiste en 2 mots. En revanche si on regarde la chemise qui est portée sous la veste, les chaussures ainsi que la fraicheur du « costume » tout doute dans la position hiérarchique est assez facilement levé. A partir d’une certaine position dans les entreprises d’état il est opportun d’arborer le pin’s du Parti Communiste Chinois. C’est assez « décalé » de rencontrer un type en uniforme kaki avec son iPhone dernier cri (très souvent dorés les iPhone), sa chemise Ralph Lauren et le badge officiel du parti….

Quelques photos pour finir.

 

Par baichette

Passionné de voyages, photos avec un téléphone et de vente.

4 réponses sur « Du coq à l’âne avant de quitter Shanghai »

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