Grand poête de la chanson française, Francis Cabrel a écrit de très nombreux de textes inoubliables. Sa chanson la plus connue est certainement “Je l’aime à mourir“. Ici la version originale mais celle de Shakira (qui n’est pas habituellement dans mes goûts) est tout simplement extraordianaire. A écouter ici.
Moi je n’étais rien
Et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l’aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu’il vous plaira
Elle n’a qu’à ouvrir
L’espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l’aime à mourir
Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel
Et nous les traversons
À chaque fois qu’elle
Ne veut pas dormir
Ne veut pas dormir
Je l’aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd’hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l’amour aussi
Elle vit de son mieux
Son rêve d’opaline
Elle danse au milieu
Des forêts qu’elle dessine
Je l’aime à mourir
Elle porte des rubans
Qu’elle laisse s’envoler
Elle me chante souvent
Que j’ai tort d’essayer
De les retenir
De les retenir
Je l’aime à mourir
Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits
Je dois clouer des notes
À mes sabots de bois
Je l’aime à mourir
Je dois juste m’asseoir
Je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir
Je dois juste essayer
De lui appartenir
De lui appartenir
Je l’aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd’hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l’amour aussi
Moi je n’étais rien
Et voilà qu’aujourd’hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l’aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu’il vous plaira
Elle n’aura qu’à ouvrir
L’espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l’aime à mourir
Paroles Francis Cabrel
2 réponses sur « Poésie française (15) : Je l’aime à mourir »
L’amour, ah, l’amour. Pour le plaisir, je mets la seule poésie encore connue de Félix Arvers qui est connue sous le nom de sonnet d’Arvers:
Mon âme a son secret, ma vie a son mystère :
Un amour éternel en un moment conçu.
Le mal est sans espoir, aussi j’ai dû le taire,
Et celle qui l’a fait n’en a jamais rien su.
Hélas ! j’aurai passé près d’elle inaperçu,
Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire,
Et j’aurai jusqu’au bout fait mon temps sur la terre,
N’osant rien demander et n’ayant rien reçu.
Pour elle, quoique Dieu l’ait faite douce et tendre,
Elle ira son chemin, distraite, et sans entendre
Ce murmure d’amour élevé sur ses pas ;
À l’austère devoir pieusement fidèle,
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d’elle :
« Quelle est donc cette femme ? » et ne comprendra pas.
Merci. j’adore vos commentaires !